Published on May 17, 2024

Arrêtez de considérer vos frais bancaires comme une fatalité : la majorité des Québécois n’en paient pas, et cet argent pourrait financer vos projets plutôt que les profits des banques.

  • Les frais mensuels sont souvent une “taxe sur l’inertie” que vous pouvez éliminer en négociant ou en choisissant une banque en ligne gratuite.
  • Laisser dormir plus de 10 000 $ dans un compte chèques à 0 % est une erreur coûteuse; une structure de comptes simple peut faire fructifier cet argent.

Recommandation : Mettez en place une “architecture de comptes intelligente” en trois étapes : un compte chèques sans frais pour les opérations, un compte épargne à intérêt élevé pour votre fonds d’urgence, et des virements automatiques vers vos comptes d’investissement (CELI, REER).

Chaque mois, en regardant votre relevé bancaire, vous voyez probablement cette ligne : des frais de service de 15, 20, voire 30 dollars. Vous l’avez peut-être acceptée comme un coût inévitable de la vie moderne, une sorte d’abonnement pour gérer votre propre argent. Pourtant, cette dépense représente plus de 300 $ par an, une somme qui pourrait facilement être redirigée vers votre épargne, vos vacances ou vos projets. Le secret que les grandes institutions ne crient pas sur les toits est simple : payer des frais bancaires mensuels est devenu l’exception, pas la règle.

La plupart des gens se contentent de conseils génériques comme “choisir le bon forfait” ou “surveiller ses dépenses”. Mais ces approches traitent les symptômes sans s’attaquer à la cause : une gestion financière passive et une méconnaissance des alternatives performantes qui existent au Québec. Le problème n’est pas seulement le montant des frais, mais aussi l’énorme coût d’opportunité de l’argent qui stagne dans des comptes chèques ne rapportant aucun intérêt, alors que l’inflation gruge sa valeur jour après jour.

Cet article va au-delà des astuces de surface. Il propose de déconstruire le système pour vous permettre de reprendre le contrôle. L’objectif n’est pas de devenir radin, mais de devenir un gestionnaire averti de vos finances. Nous allons vous montrer non seulement comment éliminer ces “frais d’ignorance”, mais surtout comment mettre en place une architecture de comptes intelligente qui fait travailler votre argent pour vous, automatiquement. C’est une stratégie pour passer de payeur passif à acteur de votre propre autonomie financière.

Pour vous guider dans cette démarche d’optimisation, nous avons structuré cet article en plusieurs étapes clés. Vous découvrirez pourquoi vous payez ces frais, comment les négocier ou les supprimer, et surtout, comment réorganiser vos finances pour que chaque dollar serve vos intérêts, et non ceux de votre banque.

Pourquoi vous payez 15 à 30 $CAD/mois de frais bancaires qui pourraient être nuls au Québec ?

Si vous payez des frais mensuels pour votre compte chèques, vous faites partie d’une minorité. Une analyse récente révèle que 57 % des Canadiens ne paient aucuns frais pour leur compte bancaire, soit parce qu’ils ont un forfait gratuit, soit parce que leurs frais sont annulés. Payer est donc un choix, souvent inconscient, dicté par l’inertie financière. Ces frais ne sont pas le prix de services exceptionnels, mais plutôt une “taxe” sur l’habitude et le manque d’exploration des options disponibles. Ils s’accumulent silencieusement, représentant une fuite constante dans votre budget.

Ces frais mensuels ne sont que la pointe de l’iceberg. Les banques ont un arsenal de frais annexes, comme les frais pour fonds insuffisants (NSF), qui sont particulièrement punitifs. Bien que le gouvernement fédéral ait prévu de les plafonner, ils démontrent une culture où chaque erreur ou besoin spécifique est une occasion de facturation. L’expérience de nombreux Québécois, comme celle de Raphaëlle Chouinard, 34 ans, qui utilise cinq institutions différentes pour combler ses besoins, illustre bien cette réalité : aucune banque traditionnelle ne semble offrir une solution complète et sans frais, poussant les consommateurs à payer pour des forfaits de base.

L’argument des banques est souvent que ces frais couvrent le coût des infrastructures (succursales, guichets). Cependant, à l’ère du numérique où la majorité des transactions se font en ligne, ce modèle est de plus en plus difficile à justifier, surtout quand des alternatives 100 % numériques et gratuites existent. En réalité, ces frais sont une source de revenus stable et prévisible pour les banques, capitalisant sur la loyauté ou la passivité de leur clientèle.

Comment négocier vos frais bancaires avec votre institution financière québécoise ?

Avant de changer d’institution, la première étape est de tenter de négocier avec votre banque actuelle. Beaucoup de consommateurs sous-estiment leur pouvoir de négociation. Les banques investissent beaucoup pour acquérir un client et préfèrent souvent faire un geste commercial plutôt que de le perdre, surtout si vous êtes un client de longue date avec plusieurs produits (hypothèque, placements, carte de crédit).

La clé d’une négociation réussie est la préparation. Ne vous présentez pas les mains vides. Calculez précisément ce que vous payez annuellement. Documentez votre profil de client : depuis combien d’années êtes-vous avec eux ? Quels produits détenez-vous ? Plus important encore, faites vos recherches sur les offres concurrentes. Avoir en main les détails des comptes sans frais de Tangerine ou Simplii Financial vous donne un levier de discussion concret. L’objectif est de montrer que vous êtes un client informé et prêt à partir si aucune solution n’est trouvée.

Personne professionnelle au téléphone prenant des notes pendant une négociation bancaire

Plutôt que de vous rendre en succursale où le conseiller a des pouvoirs limités, contactez directement le service de rétention par téléphone. Ces départements ont des mandats plus larges pour offrir des rabais ou des forfaits améliorés afin de conserver les clients. Soyez poli, mais ferme. Expliquez votre loyauté, puis présentez les offres concurrentes que vous avez trouvées. Mentionnez calmement que, sans une offre compétitive, vous serez contraint de transférer l’ensemble de vos produits, y compris les plus lucratifs pour la banque comme votre hypothèque.

Banque traditionnelle ou banque en ligne : laquelle pour votre profil au Québec ?

La négociation n’a pas abouti ? Il est temps d’explorer sérieusement les alternatives. Le paysage bancaire québécois est dominé par un oligopole où 93 % des actifs bancaires au Canada sont détenus par six grandes institutions. Cette concentration limite la concurrence et maintient les frais à un niveau élevé. C’est dans ce contexte que les banques en ligne, ou banques directes, sont devenues une solution incontournable pour des millions de Canadiens.

Les banques traditionnelles (RBC, TD, BMO, etc., y compris Desjardins et Banque Nationale au Québec) ont pour principal avantage leur réseau de succursales. Si vous avez besoin de services en personne, comme des traites bancaires fréquentes ou des conseils en face à face, elles restent pertinentes. Cependant, ce service a un coût, intégré dans vos frais mensuels. Comme le souligne une cliente, pour un service de base, la facture monte vite :

Nous, pour un forfait de 25 transactions par compte, ça va coûter 18, 19, 20$ par mois

– Raphaëlle Chouinard, Radio-Canada – Analyse du secteur bancaire canadien

À l’opposé, les banques en ligne comme Tangerine (filiale de Scotiabank) ou Simplii Financial (filiale de CIBC) n’ont pas de succursales. Cette structure de coûts allégée leur permet d’offrir des comptes chèques sans aucuns frais mensuels, avec transactions illimitées, virements Interac gratuits et même des chèques gratuits. Selon une comparaison des offres bancaires, ces dernières constituent la meilleure option pour 90 % des besoins quotidiens. Pour les retraits, vous pouvez utiliser les guichets de leur banque mère (CIBC pour Simplii, Scotiabank pour Tangerine) sans frais. Le meilleur des deux mondes est souvent une approche hybride : garder un compte de base (parfois gratuit sous conditions) dans une banque traditionnelle pour les besoins spécifiques et utiliser une banque en ligne pour toutes les opérations courantes.

L’erreur des Québécois qui laissent 10 000 $CAD dormir dans un compte chèques à 0 % d’intérêt

L’une des stratégies des banques traditionnelles pour annuler vos frais mensuels est d’exiger le maintien d’un solde minimum dans votre compte chèques. Ce montant, qui peut varier de 3 000 $ à 6 000 $, est en réalité un coût caché. Cet argent, immobilisé pour éviter des frais de 15 $, ne génère aucun intérêt. Pendant ce temps, la banque l’utilise pour générer des profits. C’est l’exemple parfait de l’argent dormant : non seulement il ne travaille pas pour vous, mais il perd de sa valeur chaque jour à cause de l’inflation.

Laisser une somme importante comme 10 000 $ dans un compte chèques est une erreur financière majeure. Si cette somme était placée dans un simple compte d’épargne à intérêt élevé (CELI ou non), même à un taux modeste de 3 %, elle générerait 300 $ d’intérêts par an, compensant ainsi les frais que vous cherchiez à éviter, tout en restant accessible. L’objectif n’est pas de ne plus avoir de liquidités, mais de les placer au bon endroit.

La solution est de construire une architecture de comptes intelligente. Plutôt que de tout laisser dans un seul compte, on répartit l’argent selon sa fonction. Cela peut sembler complexe, mais c’est une démarche simple qui peut être automatisée pour optimiser vos finances sans effort continu.

Votre plan d’action : la stratégie de l’escalier financier automatisé

  1. Compte Chèques (Opérations courantes) : Gardez l’équivalent d’un mois de dépenses dans un compte chèques sans frais (type banque en ligne) pour payer vos factures et dépenses quotidiennes.
  2. Compte Épargne (Fonds d’urgence) : Placez 3 à 6 mois de dépenses dans un compte d’épargne à intérêt élevé. Cet argent reste liquide mais génère un rendement.
  3. Virements automatisés (Discipline) : Configurez un virement automatique de votre compte chèques vers vos comptes d’épargne et d’investissement (CELI, REER) chaque jour de paie.
  4. Investissement (Croissance) : Investissez tout surplus au-delà de votre fonds d’urgence dans des CPG (Certificats de Placement Garanti) ou des FNB (Fonds Négociés en Bourse) selon votre horizon de placement et votre tolérance au risque.
  5. Projet Immobilier (Optimisation fiscale) : Si vous prévoyez acheter une première propriété, utilisez le CELIAPP pour bénéficier d’une déduction fiscale et de retraits non imposables.

Comment sécuriser vos comptes bancaires contre la fraude en ligne au Québec ?

Optimiser ses finances en utilisant des banques en ligne et des applications de gestion financière est une excellente chose, mais cela augmente aussi votre surface d’exposition aux risques numériques. La fraude en ligne, l’hameçonnage (phishing) et les vols d’identité sont des menaces bien réelles au Québec. Adopter de bonnes pratiques de sécurité n’est pas une option, c’est une nécessité pour protéger l’argent que vous travaillez si fort à économiser et à faire fructifier.

La première ligne de défense est la vigilance. Ne cliquez jamais sur des liens suspects dans des courriels ou des messages textes (SMS) prétendant venir de votre banque. Les institutions financières ne vous demanderont jamais vos informations personnelles ou votre mot de passe par ce moyen. En cas de doute, ne répondez pas et contactez directement votre banque via son numéro officiel ou son application sécurisée.

Gros plan sur des mains tenant un téléphone montrant une notification de sécurité abstraite

La deuxième ligne de défense est technologique. Activez systématiquement l’authentification à deux facteurs (A2F) sur tous vos comptes financiers. Cette mesure simple ajoute une couche de sécurité cruciale : même si un fraudeur vole votre mot de passe, il ne pourra pas accéder à votre compte sans le deuxième code, généralement envoyé sur votre téléphone. Utilisez des mots de passe longs, uniques et complexes pour chaque service financier, et envisagez d’utiliser un gestionnaire de mots de passe pour les stocker de manière sécurisée.

Comment calculer le montant réel dont vous aurez besoin pour 30 ans de retraite au Québec ?

Réduire ses frais bancaires de 300 $ par an peut sembler modeste, mais projeté sur 30 ou 40 ans de vie active, cet argent, s’il est investi, représente des dizaines de milliers de dollars pour votre retraite. Chaque dollar payé en frais est un dollar qui ne travaille pas pour votre avenir. Les banques canadiennes ont généré des revenus excédentaires de 7,73 milliards de dollars en un an, soit environ 250 $ par client. C’est votre argent qui pourrait, et devrait, aller dans votre REER ou votre CELI.

Calculer le montant nécessaire pour la retraite est un exercice personnel, mais une règle simple est la “règle des 4 %”. Elle suggère que vous pouvez retirer 4 % de votre capital total chaque année sans l’épuiser. Donc, si vous visez un revenu de retraite de 40 000 $ par an (en plus des rentes gouvernementales), vous aurez besoin d’un capital d’environ 1 000 000 $. Ce chiffre peut faire peur, mais il devient atteignable grâce à la magie des intérêts composés, à condition de commencer tôt et de minimiser les frais.

C’est là que les frais de gestion entrent en jeu. Les fonds communs de placement vendus par les banques ont souvent des frais de gestion de 2 % à 2.5 %. Une alternative comme un FNB (Fonds Négocié en Bourse) autogéré peut avoir des frais de 0.2 % à 0.5 %. Comme le montre une analyse de l’impact des frais, sur 30 ans, une différence de 2 % sur les frais de gestion peut réduire votre capital final de plusieurs centaines de milliers de dollars. Choisir des produits à faibles frais est aussi, voire plus, important que le rendement brut lui-même.

Pourquoi les œufs, légumineuses et légumes surgelés sont vos meilleurs alliés santé-budget au Québec ?

Pour mettre en place une stratégie d’épargne et d’investissement efficace, il faut d’abord dégager des liquidités. Si votre budget est serré, l’un des postes de dépenses les plus flexibles est l’alimentation. Manger sainement et économiser de l’argent ne sont pas des objectifs contradictoires. Au contraire, les aliments les plus nutritifs sont souvent les moins chers, à condition de faire des choix judicieux. Les œufs, les légumineuses et les légumes surgelés sont le trio gagnant de l’épicerie intelligente au Québec.

Les œufs sont une source de protéines complètes et abordables, beaucoup moins chère que la viande ou le poisson. Les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots noirs), surtout lorsqu’elles sont achetées sèches en vrac, coûtent une fraction du prix des viandes et sont excellentes pour la santé. Enfin, les légumes surgelés sont une aubaine. Cueillis et congelés à leur pic de maturité, ils conservent toutes leurs vitamines, sont disponibles toute l’année, ne génèrent aucun gaspillage et sont souvent moins chers que leurs équivalents frais, surtout hors saison.

L’astuce consiste à transformer ces économies en épargne réelle. Si vous parvenez à réduire votre facture d’épicerie de 50 $ par semaine en adoptant ces réflexes, cela représente 200 $ par mois. La dernière étape, et la plus importante, est de mettre en place un virement automatique de ces 200 $ vers votre compte d’épargne ou d’investissement dès que vous avez fait vos courses. Sans cette automatisation, l’argent économisé risque de se diluer dans d’autres dépenses discrétionnaires.

À retenir

  • Les frais bancaires mensuels sont évitables; la majorité des Canadiens n’en paient pas, principalement en utilisant des banques en ligne.
  • Laisser de l’argent dormir dans un compte chèques à 0 % a un coût d’opportunité élevé; une structure de comptes automatisée est la clé.
  • Minimiser les frais (bancaires et de gestion) a un impact exponentiel sur votre patrimoine à long terme, notamment pour la retraite.

Comment aligner vos investissements avec les forces économiques du Québec

Une fois que vous avez éliminé les fuites financières et libéré des liquidités, l’étape ultime est de faire travailler cet argent. Pour un résident du Québec, il est pertinent de considérer des options d’investissement qui non seulement génèrent un rendement, mais qui sont aussi alignées avec l’écosystème économique local. Cela inclut de comprendre le rôle d’acteurs uniques comme Desjardins, une institution coopérative profondément ancrée au Québec, et de profiter de véhicules de placement spécifiques à la province.

Au-delà des REER et CELI classiques, le Québec offre des options d’investissement fiscalement très avantageuses qui soutiennent directement les entreprises d’ici. Les fonds de travailleurs, comme le Fonds de solidarité FTQ et Fondaction CSN, offrent des crédits d’impôt provinciaux et fédéraux substantiels (généralement 30 % combinés) sur les sommes investies, en plus du potentiel de rendement du fonds lui-même. Ces fonds jouent un rôle crucial dans le capital de risque et le développement des PME québécoises.

Voici un aperçu comparatif des principaux véhicules d’épargne et d’investissement accessibles aux Québécois. Comme le montre une analyse des options de placement, chaque véhicule a un rôle et un avantage fiscal distincts qu’il faut comprendre pour bâtir un portefeuille diversifié et fiscalement efficace.

Options d’investissement locales et générales au Québec
Véhicule d’investissement Avantage fiscal Risque
Fonds de solidarité FTQ 30% crédit d’impôt Modéré
Fondaction CSN 30% crédit d’impôt Modéré
REER Déduction fiscale Variable
CELI Gains non imposables Variable
CELIAPP Déduction + gains non imposables Variable

Aligner ses investissements avec l’économie locale n’est pas seulement un acte patriotique; c’est une stratégie financière intelligente qui permet de profiter d’incitatifs fiscaux uniques tout en participant à la croissance de sa propre communauté. C’est la dernière étape pour boucler la boucle : l’argent que vous avez cessé de donner à l’oligopole bancaire travaille maintenant pour vous et pour l’économie québécoise.

Pour une stratégie d’investissement complète, il est crucial de comprendre comment intégrer ces options locales dans votre plan financier global.

Questions fréquentes sur la gestion et la sécurité bancaire au Québec

Que faire si je reçois un texto de ma banque demandant mes informations?

Ne répondez jamais. Les banques ne demandent jamais vos informations personnelles, mots de passe ou numéros de compte par message texte ou courriel. En cas de doute, contactez directement votre banque en utilisant le numéro de téléphone officiel qui se trouve au dos de votre carte ou sur son site web. Supprimez le message suspect.

Comment activer l’authentification à deux facteurs?

L’activation se fait généralement dans l’application mobile ou le portail web de votre banque. Cherchez une section “Sécurité”, “Connexion et sécurité” ou “Paramètres”. Vous y trouverez l’option pour activer l’authentification à deux facteurs (A2F). Vous pourrez alors choisir de recevoir un code par SMS ou via une application d’authentification (comme Google Authenticator ou Authy) chaque fois que vous vous connectez depuis un nouvel appareil.

Qui contacter en cas de fraude au Québec?

Si vous êtes victime ou témoin d’une fraude, agissez rapidement. Contactez dans cet ordre : 1) Le service de prévention de la fraude de votre institution financière pour bloquer vos comptes et cartes. 2) Le service de police de votre localité pour déposer une plainte. 3) Le Centre antifraude du Canada au 1-888-495-8501 pour le signaler au niveau national. Si la fraude implique des produits de placement, vous pouvez aussi contacter l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Written by Marc Gagnon, Marc Gagnon est conseiller en développement économique régional depuis 16 ans, titulaire d'un MBA de HEC Montréal et d'une formation en développement territorial, actuellement directeur du développement économique dans une municipalité régionale de comté des Cantons-de-l'Est. Il accompagne les entrepreneurs et PME manufacturières dans leur croissance, leur accès au financement et leur transition écologique.